S’ADAPTER AU SMOG ET AUX POLLENS

Smog et particules

Adaptation

Le smog dans l’air est en grande partie causé par les gaz d’échappement des véhicules motorisés. Vous pouvez agir directement sur cette pollution en utilisant le transport en commun, le covoiturage et le transport actif (vélo, marche, etc.). Mettez fin à la marche au ralenti inutile, même en hiver, et tellement polluante! Au Canada, beaucoup d’automobilistes laissent tourner le moteur de leur véhicule environ huit minutes par jour pour un total combiné de plus de 75 millions de minutes de marche au ralenti par jour.

Ce jour seul utilise plus de 2,2 millions de litres de carburant, produit plus de 5 millions de kilogrammes de gaz à effet de serre (GES) et correspond au total de carburant nécessaire pour conduire plus de 1 100 véhicules pendant une année ou pour faire tourner un véhicule au ralenti pendant 144 ans!

Pour vous renseigner sur la qualité de l’air dans votre secteur, vous pouvez consulter cette page.

En 2006, au Québec, près de 80 % des personnes préféraient se rendre au travail en automobile, en camion ou en fourgonnette et 9 fois sur 10, elles étaient seules dans leur véhicule. Il est peu probable que ces statistiques aient changé depuis.


Les différents paliers de gouvernement peuvent participer à cet effort de réduction, notamment en instaurant différentes mesures favorisant le transport actif et en soutenant le transport en commun par un financement adéquat. De nouvelles normes sont aussi mises en place pour assurer une qualité de l’air au Québec. De leur côté, les industries sont encouragées à préférer des énergies propres pour leurs activités. Des normes et des lois encadrent également la pollution de ces entreprises.

D’autre part, le chauffage au bois est aussi responsable d’un pourcentage élevé des émissions de particules fines émises par l’homme, particules qui sont l’un des deux composants clés du smog et son principal composant l’hiver. Les effets nocifs de ces particules touchent particulièrement les enfants, les personnes âgées et celles qui souffrent d’asthme, d’emphysème ou de problèmes cardiaques. Si vous avez un appareil de chauffage au bois, pensez-y avant de vous en servir et ne chauffez pas au bois lorsqu’il y a du smog l’hiver, si vous résidez dans un grand centre urbain.

Pendant les épisodes de smog, si l’on est sensible, on peut réduire notre exposition à la pollution. Il faut éviter de faire une activité physique intense à l’extérieur. Le mieux est de rester à l’intérieur. On suggère aussi, en période de chaleur et de smog, de rechercher les endroits climatisés. Pour se tenir au courant, le programme Info-smog est maintenant disponible pour tout le Québec méridional, à longueur d’année.

Pollen

Adaptation

La méthode la plus efficace pour lutter contre les pollens reste d’éliminer leur source. Dans des secteurs où le problème est présent, il faut éliminer les plants, juste avant la libération du pollen (entre mi-juillet et mi-août, selon les régions).

Si vous êtes sensibles, il faut adopter certaines précautions. Avant de sortir l’été, n’oubliez pas de consulter les principales stations météorologiques comme Météo Média) qui donnent le taux de pollens dans l’air. Quand la concentration de pollen dans l’air est élevée (tard en matinée et tôt en soirée, par temps chaud, sec et venteux), évitez de tondre la pelouse, de ramasser des feuilles et de faire sécher vos vêtements dehors. À l’extérieur, portez des lunettes de soleil et évitez les lentilles de contact. En cas de besoin, vous pouvez aussi porter un masque.

 
Adaptation

Une étude récente a estimé que les coûts associés à quelques impacts des changements climatiques au Québec, en dollars constants de 2012 et actualisés à 4 % sur toute la période 2012-2064 (ref). Seulement pour les problèmes de santé dus aux pollens et pour les 50 prochaines années, il en coûtera au gouvernement de 289 à 428 millions, en plus des 3,4 milliards de dollars déjà attendus (sans changements climatiques);

Dans les municipalités très affectées par l’herbe à poux, des stratégies sont déjà en cours pour réduire les risques de pollens et pour assurer la santé des citoyens. Les résultats de certains projets de recherche à ce sujet ont d’ailleurs été très concluants, notamment en ce qui concerne le projet Herbe à poux 2007-2010 mené à Salaberry-de-Valleyfield.

Ces stratégies se déploieront aussi dans d’autres régions du Québec à l’avenir, car le climat futur va vraisemblablement favoriser l’expansion de cette plante. Il faut donc apprendre à mieux gérer et contrôler l’herbe à poux.

 
 

Informations complémentaires

Les liens et documents suivants vous permettent d'en apprendre davantage sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique

  • webSanté Canada- Qualité de l'air et ses effets sur la santé
    Santé Canada présente sur son site Web des informations détaillées la qualité de l’air, ainsi que sur ses impacts sur la santé humaine
  • webMSSS - Qualité de l'air
    Cette section du site du Ministère de la Santé et des Services sociaux présente de l’information sur la pollution atmosphérique et les outils d’information liés à la qualité de l’air
  • webInfo-smog
    Cette section du site du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs répond à plusieurs questions sur le smog et propose différentes fiches d’information sur le sujet.
  • pdfMSSS - Herbe à poux
    Page du site du Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec résumant les effets de l’herbe à poux sur la santé.
  • webMSSS - Réduire le pollen de l’herbe à poux
    réaliste

Info-Smog

Créé en 1994, le programme Info-Smog informe la population par les médias de la présence de conditions météorologiques propices à une plus grande pollution atmosphérique et donne aussi des conseils pour diminuer les sources de pollution et leurs effets sur la santé. Le programme Info-Smog hivernal a commencé en novembre 2001.

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