S’ADAPTER AUX TEMPÊTES DE NEIGE, AU VERGLAS ET AUX AVALANCHES
Partout au Québec, il est attendu qu’il va tomber plus de neige en hiver et au printemps dans les prochaines décennies, à cause des changements climatiques. Pour ce qui est du verglas, difficile de savoir s’il y en aura plus. Nous savons par contre que la vallée du Saint-Laurent compte déjà, chaque année, un plus grand nombre d’épisodes de verglas que toute autre région de l’Amérique du Nord.
Ces changements, combinés aux changements liés à la température (comme plus d’épisodes de gel et de dégel en hiver), vont augmenter le risque d’avalanches au Nunavik et dans d’autres régions nordiques du Canada. Ainsi, même au Québec, il s’avère important de s’adapter à la neige, au verglas et aux avalanches.
Se sensibiliser aux risques liés aux avalanches
Les avalanches ne surviennent pas nécessairement en montagne. Par exemple, une sortie en raquettes en terrain vallonné derrière la maison, une randonnée à ski de fond dans les contreforts des montagnes, une excursion à motoneige en famille sur des collines ou une sortie parascolaire en glissade sont des activités qui présentent un degré potentiel de risque d’avalanche.
Le site Avalanche Québec offre divers renseignements à ce sujet, ainsi que des programmes de prévision, de prévention et de sensibilisation, même pour des jeunes de 12 à 18 ans. Avalanche Québec est le seul centre d'expertise en avalanche à l'est des Rocheuses.
Plusieurs adaptations sont développées pour l’ensemble de la population, comme :
- le financement de la recherche visant à mieux comprendre les changements climatiques et leurs impacts sur la santé et l’environnement, afin de suggérer des adaptations appropriées;
- l’amélioration du transport collectif (autobus, etc.) et alternatif (covoiturage, vélo, marche, etc.), afin de réduire le nombre d’automobilistes sur les routes en hiver;
- l’amélioration des routes, afin de les rendre plus résistantes aux conséquences des changements de températures (ex., augmentation des périodes de gel/dégel).
D’autres adaptations sont plutôt individuelles, comme l’adoption de comportements sécuritaires pour pelleter la neige et pour circuler en automobile, à pied ou en vélo durant l’hiver, ainsi que pour se sensibiliser aux risques liés aux avalanches.
Pelleter la neige de façon sécuritaire
Pelleter est exigeant pour le cœur, surtout pour les personnes cardiaques. Afin de mieux s’y adapter, il est donc important de :
- prendre le temps de faire des exercices de réchauffement pour permettre au corps de s’habituer à un effort exigeant au froid;
- se reposer souvent pour éviter de trop se fatiguer;
- transformer le pelletage en activité de groupe;
- cesser de pelleter en présence de tout symptôme suspect apparaissant soudainement.
La page Les personnes cardiaques devraient-elles pelleter?, sur le site de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, peut vous en apprendre plus sur le sujet.
Circuler en automobile en toute sécurité durant l’hiver
En tout temps, il est important de se comporter de façon sécuritaire sur la route. L’hiver, les conditions routières sont toutefois plus variées et changeantes; il faut donc adapter sa conduite en conséquence. Divers conseils à ce sujet sont fournis sur les sites Web de CAA-Québec et du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail.
Avant de prendre la route, il est également recommandé de consulter Québec 511, accessible par téléphone, avec son téléphone intelligent ou sur le Web. Québec 511 offre divers renseignements comme les conditions routières, les travaux routiers, les incidents majeurs et les alertes météo (p. ex., blizzards, tempêtes de neige).
Circuler à pied ou en vélo en toute sécurité durant l’hiver
En tout temps, il est important de circuler de façon sécuritaire, même à pied ou en vélo.
Pour la marche en hiver, il existe plusieurs dispositifs antidérapants (ex., crampons à enfiler sur une botte ou une chaussure) pour une meilleure adhérence sur des surfaces enneigées ou glacées. Ces dispositifs doivent être utilisés à l’extérieur seulement, car ils seraient glissants sur les surfaces intérieures lorsqu’ils sont mouillés. Leur utilisation adéquate pourrait ainsi vous éviter de vous fracturer un poignet ou une hanche, en particulier lorsqu’il y a du verglas.
Quant au vélo quatre saisons, même s’il gagne en popularité, il est important de se rappeler que les automobilistes s’attendent moins à voir des cyclistes dans les rues en hiver qu’en été. Voilà pourquoi il est important :
- d’être toujours bien visibles, notamment en équipant son vélo de réflecteurs et d’un éclairage actif, obligatoires et indispensables (même en ville!);
- de modifier sa conduite afin de tenir compte des surfaces enneigées ou glacées;
- de réduire la pression d'air dans les pneus de son vélo pour une meilleure adhérence.
Sur son site Web, Vélo Québec offre diverses consignes pour circuler à pied ou en vélo en toute sécurité, même en hiver.
Informations complémentaires
Les liens et documents suivants vous permettent d'en apprendre davantage
sur le froid intense et les autres aléas d'hiver.