EFFETS INDIRECTS

La hausse des températures, des pluies et de l’humidité, combinée à d’autres facteurs tels les changements dans les insectes ravageurs ou des évènements extrêmes (inondations, sécheresses), peut grandement diminuer les rendements agricoles des céréales et des productions qui sont à la base de notre alimentation (p. ex., maïs, riz, blé, soja). Pour les populations rurales qui produisent pour vivre, cela peut vouloir dire la famine ou la malnutrition, alors que pour les sociétés plus riches ou urbaines, cela se manifeste par des augmentations de prix. C’est ce qu’on appelle « insécurité alimentaire », et divers moyens sont déjà en place pour tenter de la prévenir ou de diminuer ses impacts.

Plusieurs migrations sont induites par l’insécurité alimentaire chronique. Ces mêmes conditions climatiques et évènements extrêmes vont donc occasionner des pertes matérielles et humaines, affectant les infrastructures, les emplois, les familles et les communautés. Ces pertes sont à la source des impacts psychosociaux vécus par plusieurs et, notamment, par ceux qui sont déjà fragiles pour d’autres raisons. Certains problèmes psychologiques peuvent devenir chroniques et nécessiter des traitements à long terme.

Ces thèmes demeurent encore négligés par les chercheurs, mais soulèvent de plus en plus d’intérêt depuis quelques années. Nous en présentons les principaux aspects ici.

Dans cette section

Cette section vise à indiquer diverses adaptations pour se protéger des effets indirects les plus importants des changements climatiques :