La concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a dépassé les 400 parties par million de la semaine dernière. La mesure a été effectuée à Mauna Loa, à Hawaii, par la NOAA (l'administration océanique et atmosphérique nationale aux États-Unis). La secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Christiana Figueres a lancé un appel lundi pour une réponse mondiale impliquant l’ensemble de la société pour lutter contre le changement climatique :
« Avec plus de 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons franchi un seuil historique et entrons dans une nouvelle zone de danger. Le monde doit se réveiller et réaliser ce que cela signifie pour la sécurité et le bien-être humain, et le développement économique. Face à ce danger clair et présent, il nous faut une réponse politique à la hauteur du problème. Nous avons encore une chance de conjurer les pires effets du changement climatique, mais cela nécessitera une réponse beaucoup plus soutenue à travers ces trois piliers d'action : l'action de la communauté internationale, des gouvernements à tous les niveaux, et des entreprises et de la finance ».
Les gouvernements se rencontreront du 3 au 14 juin à Bonn pour le prochain cycle de négociations sur le changement climatique sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Un point central des discussions sera les négociations pour l’élaboration d'un nouvel accord mondial sur le climat et pour encourager une action climatique immédiate plus efficace.